A chacun sa gaufre

Les grands-mères d’antan les préparaient pour leur petits-enfants en cadeau de fin d’année.Les occasions sont  désormais plus nombreuses, surtout si on visite le petit musée de la gaufre et l’atelier de Jean-François Brigant à Houplines.

Après un regard intéressé sur la collection des gaufriers et de feux flamands, on admire le coup de lame de l’expert qui ouvre la gaufre  tout juste cuite pour la fourrer. Aux traditionnelles garnitures à la vanille ou à la vergeoise s’ajoutent le rhum , la chicorée, la violette, le spéculoos ou le pain d’épices.,, ces deux dernières variantes se mariant fort bien au foie gras.

Jouxtant Armentières, Houplines n’est qu’à 20 kilomètres de Lille où vous pourrez faire la comparaison avec les gaufres de la splendide maison Méert. Le général de Gaulle, était, parait-il, fort friand des classiques à la vanille de Madagascar. Mais peut-être, confortablement installé parmi les boiseries Louis XVI du salon de thé, préférerez-vous une « éphemeert » aux pistaches et griottes ?

La Grand-Place et la Vieille Bourse ne sont qu’à quelques pas, la rue Necker plus loin, mais la Nougaterie vaut le détour… pour ceux qui n’iront pas à Montélimar. Fabriqué à l’ancienne avec les techniques méridionales, son nougat intègre même des spéculoos. Il ne lui manque plus guère que la chicorée, qui donne un doux goût de moka à tant de spécialité, et possède son musée à Orchies .

Faïences ou plaques émaillées y racontent l’épopée de cette plante médicinale devenue boisson qui fit la fortune des Leroux. De saga familiale et de bons produits, il sera encore question chez Despinoy près de Cambrai… mais gare , les bêtises vous guettent au détour de la fabrique !

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