Vacances en Iran : les 3 meilleurs sites à découvrir

Il est vrai que l’Iran ne fait pas souvent partie des premiers choix de destination pour des vacances pourtant, ce pays dispose d’un énorme potentiel pour séduire les vacanciers. En plus, il ne se trouve qu’à quelques heures d’avion pour vous faire vivre un séjour authentique. D’ailleurs, vous allez voir dans cet article les sites qui valent le détour lors d’un voyage en Iran.

La place de Naqsh-e Jahan

C’est une place publique construite entre 1598 et 1629 par le shah Abbas Ier le Grand. Elle se situe au cœur de Isfahan, une ville sur les routes principales traversant le centre du pays. Il s’agit d’un témoignage de la vie culturelle et sociale de la Perse pendant l’ère des Séfévides. Cet important site historique est classé sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979.

Le square fait plus de 560 mètres de long et 160 mètres de large, il couvre une surface de moins de 9 hectares. Elle est bordée par 2 arcades ayant deux étages et ancrée de chaque côté par la célèbre mosquée royale qui se localise au sud, la mosquée du Sheikh Loftfollah à l’est, le pavillon d’Ali Qapu à l’ouest et le portique de Qeysarieyh au nord. C’est notamment le Masjed-e Shah ou la mosquée royale qui fait la réputation de cette place publique. Le pavillon de Ali Qapu forme l’entrée monumentale vers la zone palatiale ainsi qu’aux jardins royaux. Des vacances en Iran vous permettront d’admirer cet exemple réel de l’architecture iranienne et islamique.

Les ruines de Persépolis

Étant l’ancienne Perse, l’Iran abrite des vestiges d’une civilisation millénaire comme les fameuses ruines de Persépolis. Ces dernières se trouvent au pied de la montagne Kuh-e Rahmat (la montagne de la grâce), à plus de 70 kilomètres au nord-est de la ville de Shiraz. Persépolis fut l’ancienne capitale de l’Empire perse achéménide. Sa construction a été initiée en 518 av. J.-C. Il a été classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979.

Une visite de ces ruines antiques vous plongera dans le passé historique de la nation. Persépolis fut autrefois constitué d’un immense complexe fondé sur un terrain monumental supportant de nombreux bâtiments hypostyles et d’imposants palais, dont le palais de l’adapana et la salle aux cent colonnes (la salle du trône). Il est considéré comme un joyau des réalisations perses dans le domaine de l’architecture. Le palais ainsi que beaucoup de colonnes sont encore aujourd’hui marqués par les flammes qui datent de plus de 2 000 ans.

Le palais du Golestan

Le somptueux palais du Golestan est un chef d’œuvre de la dynastie Kadjar. Il se localise dans la capitale iranienne, dans la citadelle royale d’Arg-e Soltanati. C’est notamment un des éléments de l’architecture devenue une source d’inspiration pour les architectes iraniens et les artistes. Le palais du Golestan a été édifié sous le règne de Fathali Shah, entre 1807 et 1809 à partir des plans des architectes iraniens Abdullah Memarbashi et Haj Mirza Jafar Khan Tabrizi.

Son architecture combine les styles des arts et de l’artisanat persans avec des éléments de l’architecture européenne du 19e siècle. Le palais est entouré de jardin composé de zones plantées et de bassins. Il comprend la salle du trône ornée de vitraux, de colonnes de plâtre en spirale et de plinthes de marbre coloré, le musée royal ou Talar-e Salam, le palais des tours du vent ou Emarat Badgir, et le palais du soleil ou Shams-ol Emareh. Ce palais représente l’architecture persane de la période kadjare combinée avec des motifs et des styles européens.